Vendredi dernier en pleine heure de pointe, sur la Via Del Corso de Rome surtout connue pour ses foules de touristes le nez riv� sur leur guide � la recherche d�sesp�r�e du Panth�on, de la Piazza Di Spagna ou encore du b�timent Vittorio Emanuel II et pour ses files interminables d�Alpha Rom�o, de Fiat et de scooters aux conducteurs et conductrices rouges d�impatience devant les feux qui ne veulent pas devenir verts, Jules C�sar apparut soudainement. Non content d�uniquement appara�tre, l�ancien leader romain se lan�a dans une diatribe contre l�Union Europ�enne domin�e selon lui par les Germaniques et les Latins impurs. Quant aux b�tards, il y a longtemps qu�ils ne sont plus les plus braves a-t-il ajout�. Il est temps affirma-t-il de reconstruire l�Europe � partir de son centre naturel et �ternel pr�cisant que Rome devait retrouver sa splendeur d�antan et prouver une nouvelle fois au monde la sup�riorit� de la culture latine authentique. Les propos de Berlusconi sur la sup�riorit� de la civilisation occidentale �tait un premier pas dans la bonne direction mais son centre se trouvait � Rome et non pas � Washington ou � Bruxelles ajouta-t-il encore en adoptant un ton de plus en plus v�h�ment. Les conducteurs et conductrices d�Alpha Rom�o, de Fiat et de scooters toujours aussi verts de rage devant les feux qui d�cid�ment ne voulaient pas quitter le rouge, pas plus les touristes n�apparurent convaincus.